à propos

Mael Iger conçoit et met en oeuvre des éclairages pérennes et éphémères. Elle pratique l’éclairage depuis l’an 2000 et a développé dans ses expériences au sein du spectacle vivant et de l’architecture, au Canada puis en France, une approche singulière de la lumière considérant l’éclairage comme partenaire vivant du travail qu’elle révèle.

Elle a créé des conceptions d’éclairages dans l’hexagone et à l’international, pour des projets chorégraphiques, performatifs, théâtraux et lyriques.
Elle a ainsi collaboré avec des artistes français et internationaux tels : Antonia Livingstone & Heather Kravas, Caty Olive pour Christian Rizzo, Benoît Lachambre, Chantal Lamirande, Marion Balester, Bruno Geslin, Yves Godin pour Boris Charmatz, Julien Jeanne, Michel Schweizer, Fanny de Chaillé, Benjamin Lazar, Thomas Blanchard et Sébastien Betbeder.

Depuis 2009 elle élargit son champ de création et réalise des éclairages pérennes et architecturaux.


Mael Iger est diplômée d’une maîtrise en scénographie et éclairage de l’École Supérieure de Théâtre de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et d’une formation Eclairage pérenne et architectural du CFPTS de Bagnolet.


Mael Iger est membre « Actifs Séniors » de l’Association Française des Concepteurs Lumières et Éclairagistes – ACE.

L’éclairage est un dialogue permanent avec l’oeuvre mise en lumière.

Révéler la singularité d’un lieu

De sa première raison fonctionnelle de rendre visible, l’éclairage pour l’architecture est aujourd’hui diversifié, nuancé, attentif à l’humain et à l’environnement.
L’éclairage architectural est conçu pour faire corps et créer une unité avec le projet d’architecture, pour révéler l’identité de l’espace à éclairer.
L’éclairage révèle les volumes, soutient le concept architectural, sublime la signature de l’architecte. Il donne à voir les espaces mais son installation reste invisible.

En tant que conceptrice lumière, je réponds aux multiples enjeux que requiert la mise en lumière architecturale qui exige une créativité et des connaissances techniques aiguisées et innovantes.
Mes objectifs de conception sont : qualité de lumière, épure et discrétion de l’installation d’éclairage. Je conçois l’éclairage d’un espace pour que le public qui le traverse puisse accéder à son essence. Je souhaite rendre visible le soir, l’invisible du jour.

La lumière devient l’élément d’un tout

Dans le champ des arts du spectacle, l’ombre et la lumière façonnent l’espace et le temps. J’y développe la dialectique « source-support », entre cette matière impalpable lumineuse et le projet artistique à éclairer.
La lumière entre en résonance avec le parti-pris scénique et offre de créer une tension spatiale et rythmique avec l’écriture du projet scénique.
Le médium lumineux est envisagé comme une source de composition, de structuration visuelle, scénographique et dramaturgique.
L’éclairage agit alors comme un partenaire à part entière du propos chorégraphique, performatif, théâtral ou lyrique et en devient une tonalité, une partition lumineuse.
L’éclairage fait corps avec cette écriture spatio-temporelle et participe de l’essence de l’oeuvre scénique.

Une partition lumineuse comme discours autonome

La lumière est une énergie vivante.
J’explore continûment son potentiel autonome au sein de multiples conceptions.
Je mène une recherche qui interroge l’instabilité de la lumière dans l’espace-temps que nous vivons, pour en révéler le perpétuel mouvement.
J’étudie le pouvoir de l’éclairage à transformer les perceptions de l’espace, des perspectives et du temps. Cette recherche mène à la création d’oeuvres lumineuses, des installations plastiques contemplatives qui prennent appui, par exemple, sur l’exploration des notions du hasard et des probabilités.
Ces installations lumière sont des laboratoires d’expérimentations où l’observation de certains paramètres, au sein d’une composition lumineuse, révèle les aspects de la lumière en continuelle transformation.

Une matière puissante, la lumière, perpétuellement (é)mouvante.